Témoignages d’intervenants
Les enfants n’ont pas l’habitude de communiquer en français ; ils parlent malgache, et pour moi, ce n’est pas toujours facile de bien expliquer qu’ils doivent faire un effort pour s’exprimer en français, car c’est certainement la meilleure manière de progresser !
Cependant, je prends beaucoup de plaisir à enseigner et j’apprends aussi beaucoup !
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La poussière aussi s’infiltre partout, et il faudrait avoir des placards fermés, avec les affaires à l’intérieur. Chaque jour, il faut nettoyer toutes les surfaces. Néanmoins, nous gardons le sourire, et nous comptons sur le Seigneur pour nous protéger, nous encourager et nous donner la force !
J’ai réalisé pour ma part que je me suis attachée à ces enfants et je garde un excellent souvenir de ces moments passés avec eux.
Je pense avoir encouragé les enfants et les maîtres à s’intéresser à la langue française.
Former les enseignants à des méthodes vivantes et dynamiques est aussi prioritaire et a commencé. Tout comme amener les enseignants des différentes écoles à un niveau convenable de maîtrise du français. Cours collectifs ou conversations individuelles, mais tellement riches !
Un séjour à Tuléar fait bouger les perspectives, remet en question son confort quotidien mais est d’un tel enrichissement que le déplacement en vaut la peine.
Juin 2019
Participer comme animateur à un camp d’adolescents à Saint-Augustin a revêtu des formes diverses, parfois inattendues telle la découpe d’une chèvre pour le dernier repas !!
Une amélioration des télécommunications malgaches est bienvenue : depuis mon retour, les whats’app se sont multipliés et les liens renforcés malgré l’éloignement. A Tuléar, les surprises sont au rendez-vous, mais jamais l’ennui !
Former les intervenants en hygiène et animer un atelier d’initiation couture/broderie pour certains élèves du Centre Fanarenana était le but principal.
Ce fut une grande joie de voir l’enthousiasme des enfants à se créer un objet utile pour eux, sac ou couverture de leur Bible. Voir un élève de l’internat un matin à 7h avec sa broderie, nous motive pour continuer ce projet d’atelier de formation que nous envisageons de mettre en place.
Ce fut un séjour plein de surprises, de partages et de découvertes. Savoir réagir face à de nombreux aléas est primordial, ici, où tout est tellement différent mais où les besoins essentiels des enfants restent les mêmes, à savoir : se sentir aimé, respecté, écouté, mais aussi être nourri, protégé et guidé physiquement et par la Parole de Dieu.
Nous apprécions le dévouement et la fidélité de notre personnel, ainsi que sa compétence ; il évolue dans la bonne direction.
Nous mesurons le chemin parcouru quand nous voyons les enfants arriver, propres et bien habillés et chaussés. Nous nous réjouissons, car ce que nous leur donnons est entretenu, et les parents se donnent la peine de s’occuper de leur apparence.
Plus d’enfants sales, de nez qui coule, mais beaucoup de sourires sur des visages propres et heureux. C’est vraiment encourageant !
Grâce à votre générosité, nous sommes en mesure de leur donner tout le matériel dont ils ont besoin : cahiers, stylos, crayons et feutres ; ciseaux, papier, colle, livres et, pour les élèves de CM2, dictionnaires et calculettes.
Pour eux, c’est du rêve, tout simplement, et pour nous du travail simplifié. Merci !
Juin 2015
Si les résultats ne semblent pas toujours corrects, il faut se rappeler d’où ces enfants viennent, ce qu’est leur milieu. Nous essayons de ne laisser personne à la traîne : presque tous les enfants savent lire. Nous croyons que tout ira de mieux en mieux.
Mars 2016 : nous avons décidé de prendre le temps de chercher une association avec des gérants en qui nous pouvions avoir confiance et qui souhaitaient inculquer les mêmes valeurs que nous aux enfants.
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Gilbert et Daisy sont partis d’un constat simple : aujourd’hui, de nombreux enfants ont à peine accès à la nourriture, et encore moins à l’éducation. Le but premier est donc de donner un repas par jour aux enfants. Puis, le matin et l’après-midi, les enfants sont encadrés par des bénévoles malgaches afin d‘assister, pour la plupart, à leurs premiers jours d’école.
C’est passionnant mais très fatigant, car il faut constamment faire preuve de créativité, d’adaptation, revoir nos méthodes, nos objectifs en fonction de la réaction des enfants, de leur niveau de français, etc. ; mais vraiment passionnant.
Ma rencontre avec toute l’équipe pédagogique a été fascinante ; la volonté et la disponibilité de chacun m’ont permis de réaliser à quel point la réussite des enfants était importante pour tout le monde et que nous allions dans la même direction.
Bravo à tous pour tout ce qui est déjà réalisé car c’est ENORME.
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En ce qui me concerne, cette expérience a été très enrichissante et je vous remercie de m’avoir donné la chance de la vivre. J’ai participé en direct : – à la fête des anniversaires financée par les parrains et marraines – à la remise des cadeaux par les donateurs. Quelle organisation !
Mon dernier jour a été « DECHIRANT » ; c’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que j’ai dit au revoir. C’est avec beaucoup de chagrin que j’ai pris mon vol de retour mais j’espère pouvoir revivre cette expérience. Beaucoup de choses ont été déjà réalisées mais on peut faire encore plus !!!
Je suis toujours impressionnée par le travail qui a été fait depuis mon premier séjour en 2014 pour la création de l’internat de FANARENANA, la première association existante.
Je me demandais, après le départ de l’équipe qui a aidé à la mise en place de la crèche, et n’ayant pas d’enfants moi-même, ce que j’allais bien pouvoir apporter à ces tout petits.
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Parallèlement, j’étais très contente de voir que je pouvais donner des cours de Français aux adultes et aux enfants des écoles et de l’internat des garçons. Dieu m’avait formée pendant une année avec les cours d’alphabétisation auprès des migrantsCela a été très agréable pour moi de me retrouver dans une nouvelle fonction d’enseignante, qualifiée par le Seigneur.
Pour ma part, après un démarrage compliqué, j’en reviens très enrichie une fois de plus.
Je pense que, malgré tous mes efforts d’instituteur bénévole, ces enfants m’ont appris bien plus de choses que je ne l’ai fait.
Pour commencer grâce à eux, je suis plus patient qu’avant et je relativise plus facilement.
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Pour résumer, Hélèna et moi avons eu la chance de participer à un projet extraordinaire. Nous avons vu une école jaillir de terre, nous avons aidé des enfants pauvres à devenir de véritables petits écoliers et tout ça en à peine deux mois.
Nous tenons à remercier Daisy et Gilbert de nous avoir fait confiance, de nous avoir tant appris et de nous avoir accueillis chez eux avec tant de gentillesse. Merci aussi à tous ceux qui rendent ce projet réalisable que ce soit par le don de leur temps ou de leur argent. Au nom des enfants : mille mercis.
Nous avons connu des problèmes de santé (lumbago récidivant, piqûre d’un scolopendre, gastro-entérite, intoxication alimentaire, avec éruption cutanée, rhinopharyngite / bronchite, abcès dentaire, blocage de vertèbre), problèmes matériels (matériel apicole de très mauvaise qualité, commandé à Tana depuis la France, machine à coudre hors service) problèmes météo liés à la saison des pluies, (pluies diluviennes, inondation dans la maison) problèmes liés aux transports ( notre réservation d’avion modifiée 4 fois, engendrant des répercussions sur les réservations de train et d’hôtel)…
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Il a fallu du temps pour comprendre que malgré toutes les choses négatives que nous avons vécues, Dieu était à l’œuvre et a permis : – à Bernard de faire la 1ère « petite » récolte de miel – d’accompagner Jules dans le travail apicole – de le former concrètement aux manipulations indispensables au suivi des ruches, ce qui n’avait pas pu être effectué en 2018, les ruches n’étant pas alors en pleine activité – d’aider Jacqueline à aller au bout de son engagement inconsidéré (pris alors qu’elle était sous antalgique, anti-inflammatoire, morphine et valium à cause d’un lumbago ++ ): répondre à la demande des filles de leur apprendre à coudre ; 11 robes à faire + patrons ….et une machine à coudre qui, malgré notre persévérance et 3 interventions d’un dépanneur, n’a pas voulu fonctionner ! les robes ont fait un aller-retour Tuléar / La France afin d’être piquées. – L’atelier couture n’a pas fonctionné comme il aurait dû mais il a permis malgré tout aux filles de participer au montage de leur robe, et aussi de partager spirituellement au cours de ce temps passé ensemble et de faire des révisions d’anglais.
J’ai énormément aimé les enfants, ils sont vraiment gentils. Ils aiment apprendre et s’intéressent aux choses que l’on peut raconter.
J’ai aimé la façon dont le centre Fanarenana est géré et les personnes qui y travaillent. Elles font tout pour que les enfants aient le meilleur et ne manquent de rien.
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Le contact avec les gens était très facile et ils nous accueillent les bras grands ouverts. L’accueil est génial.
Nous avons eu la chance d’être très bien accueillis à Tuléar ainsi qu’à Anakao.
Nous avons logé dans l’appartement au-dessus de la crèche Speranza durant notre temps à Tuléar. Pauline, cuisinière pour l’association, nous a fait à manger tous les jours. Nous avons été reçus comme des rois !
Pour se déplacer, nous avons pu solliciter Armand et nous nous sommes également essayés aux transports locaux : cyclopousse ainsi que tuk-tuk.
Les habitants sont très accueillants et serviables.
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À Anakao, nous pouvions tout faire à pied. Nous avons goûté des spécialités locales issues de la mer ! C’était formidable.
Ce qu’on a pu voir de Madagascar, tant à Tuléar qu’à Anakao, nous a donné des étoiles dans les yeux. Les paysages sont à couper le souffle. Anakao, au bord de l’eau, a des paysages dignes de cartes postales.
Bien sûr, ces beaux paysages contrastent avec l’extrême pauvreté des habitants.
L’expérience que nous avons vécue est gravée à jamais dans nos cœurs et dans nos têtes.