Scolariser des enfants très pauvres
Beaucoup d’enfants ne sont pas scolarisés dans la région de Tuléar, car les familles ne peuvent assumer les dépenses liées à leur éducation. Notre association EEM a voulu les aider par le biais d’associations locales que nous avons contribué à mettre en place.
Nous parons au plus pressé dans des locaux déjà existants ou nous construisons des salles de classe. EEM aide à organiser les écoles, à les gérer. Les élèves reçoivent leurs effets scolaires. Ils suivent les programmes malgaches et on leur remet un bulletin scolaire en fin de trimestre.
L’enseignement est dispensé en français. On fait en sorte de ne pas négliger les travaux manuels, les jeux extérieurs et le sport. Des intervenants peuvent y contribuer.
Les élèves doivent avoir une tenue correcte. L’uniforme est de rigueur dans les écoles, comme un peu partout à Madagascar. On contrôle leur assiduité. A la fin du primaire, les élèves passent le CEPE (Certificat d’études primaires). La réussite à cet examen permet de passer au collège.
L’association continue à suivre les élèves qui passent au collège, avec notamment les études surveillées. Par ailleurs ils restent demi-pensionnaires ou internes.
L’association Envol Enfants de Madagascar aide 454 enfants à la rentrée deseptembre 2022, dans la région de Tuléar.
Nourrir et vêtir
Donner à manger
C’est la première chose qu’on essaie de réaliser car les enfants ne mangent pas toujours à leur faim dans la région de Tuléar.
Les 454 enfants qui sont sous notre responsabilité restent le midi à la cantine et une quarantaine d’entre eux pour le dîner à l’internat, plus 220 enfants pour les « Samedis des enfants » à Andranomena et à Miary. Nous constatons alors une nette amélioration de l’état de santé des enfants. Parfois, nous apportons l’aide nécessaire pour les soins médicaux.
Nous tenons également à ce que les enfants puissent prendre leurs repas dans des conditions favorables dans des réfectoires, autour d’une table. C’est vrai que l’on part ici de zéro. Aujourd’hui un véritable travail éducatif est réalisé autour du repas.
A Andranomena, il y a deux ou trois ans, les enfants mangeaient par terre sur le sable dans un bâtiment délabré. Maintenant, ils ont un beau réfectoire bien propre. Nous avons fait entreprendre les travaux nécessaires pour que cet espace soit accueillant : bétonnage, crépissage, peinture. Une terrasse a été ajoutée à la cuisine et l’espace environnant a été amélioré.
A St-Augustin, à partir de rien, la cantine a été mise en place pour ces enfants qui ne peuvent aller à l’école et ne mangent pas à leur faim. Le matériel pour la cuisine et le déjeuner a été acheté à Tuléar et acheminé en taxi, de même que les fournitures scolaires.
Vêtir
Il est procédé parfois à la distribution de vêtements. Les intervenants ou les visiteurs peuvent apporter des vêtements d’Europe ou de La Réunion. Mais nous sommes limités par le poids.
Des vêtements sont achetés sur place en cas de nécessité. On commence à envoyer des vêtements par bateau.
Cette distribution est toujours un moment de grande joie.
Equiper des centres
Nous misons sur un environnement stimulant dans lequel les enfants prennent plaisir à étudier.
Les salles de classe, parfois construites en matériaux locaux, sont équipées au fur à mesure, de même que les bibliothèques, les internats et la crèche. Tout le mobilier a été fabriqué à Tuléar par des artisans locaux. Les élèves disposent d’un matériel pédagogique, complété d’année en année, selon les moyens dont on dispose. Dans les internats, les internes ont des jeux éducatifs et peuvent voir des films à la TV ou sur ordinateur.
On a fait construire des blocs sanitaires, avec douches dans les différents centres. Les conditions d’hygiène doivent être correctes. Des petites cuisines ont été installées dans les différents centres ; on termine celle de Miary en septembre 2023. Les cuisinières peuvent procéder à la cuisson des aliments avec des paraboles solaires et des réchauds à charbon économiques (fatapera).
Il nous faut aussi améliorer les espaces de rangement et de bureau. La construction d’un petit bureau et d’un espace de rangement du matériel vient d’être terminé à Anakao.
Des efforts ont été réalisés pour avoir de l’eau et de l’électricité, avec les difficultés que l’on connaît bien dans la région de Tuléar. A Andranomena il a fallu creuser un puits busé avec une dalle de fermeture en béton armé et dalle de propreté autour du puits. L’eau est rendue potable par un traitement au chlore. Ce puits sert également à des villageois.
Les cours des lieux d’accueil concentrent toute notre attention. Elles sont clôturées pour que les élèves puissent évoluer dans un espace tranquille et sécurisé. Des tonnelles sont installées pour protéger les enfants du soleil. On peut voir sur les sites des petites installations pour les jeux des élèves , un petit terrain pour le sport, des espaces plantés et fleuris là où règnent la poussière et le sable.
Sur le sable brûlant de la cour de l’école de Saint-Augustin, on voit la bonne volonté de végétaliser l’espace. Des plants ont été pris par Christian, le vice-président de l’association MPITAIZA, à l’internat des garçons de FANARENANA à Tuléar.
Des bibliothèques dans les centres
Le projet de bibliothèques nous tenait à cœur dans une région où ces lieux de culture sont rares. Il a fallu consentir à quelques efforts financiers dans les écoles de Betania et d’Andranomena.
Jacques TAURISSON, un intervenant extérieur est venu, au cours de deux séjours, organiser l’équipement de ces bibliothèques et former les responsables. La bibliothèque de l’école Fanilo est appréciée de tout le monde. C’est un merveilleux outil pour les enfants de ce village. Elle est ouverte également pendant les vacances.
A l’école Fanarenana, la bibliothèque accueille aussi bien les collégiens de l’association que les élèves du primaire. Les enseignants s’en occupent.
L’association parisienne AVAMADA est venue apporter un bon nombre de livres et encyclopédies, ainsi que du matériel divers, lors d’un voyage humanitaire en juillet 2018.
On essaie de faire parvenir des livres au fur et à mesure. Ce travail ne fait que commencer, en attendant que ces bibliothèques deviennent de véritables petites médiathèques.
Organiser les internats
C’est seulement dans l’association FANARENANA qu’il y a des élèves internes, dans un internat pour les filles et un autre pour les garçons. L’internat est un moyen de mieux suivre les élèves, particulièrement les collégiens.
C’est un vrai bonheur pour nous de voir les enfants évoluer dans cet espace où ils se sentent en sécurité, où ils ont de quoi s’occuper et s’instruire, où ils n’ont plus de problème de nutrition. Ils apprécient vraiment les lits et les couvertures, les jeux, les activités diverses (lecture, coloriage, puzzles, dominos et autres jeux de société).
Il a fallu instaurer des règles, créer des activités, prévoir les menus et faire face à des problèmes d’électricité (délestages très fréquents) qui n’ont tout de même pas réussi à nous perturber outre mesure.
Les garçons internes prennent tous leurs repas dans leur internat depuis leur départ de l’internat principal. Cela a nécessité l’achat de tables et bancs ainsi que du matériel de cuisine. Une salle d’études a été installée, avec mobilier.
Des jeux ont été achetés pour les enfants. Ils peuvent alors s’amuser un peu en rentrant de l’école. Cependant, ils ne disposent pas de beaucoup d’espace. Aussi, il faut en tenir compte pour les aménagements.
Dans chaque internat, 4 membres du personnel ont une fonction précise. Quelques ruches ont été installées à l’internat des garçons, entretenues par Jules.
Le suivi des collégiens
L’association FANARENANA continue à suivre les élèves qui quittent le primaire pour aller au collège public à partir de la 6ème.
Depuis la rentrée d’octobre 2019, tous les élèves qui étaient au centre FANARENANA depuis 2011 sont entrés au collège, à quelques exceptions près. Le collège public qu’ils fréquentent est à 300m de l’école de Betania.
Ces collégiens viennent au centre FANARENANA lorsqu’ils n’ont pas cours, pour les études surveillées, et peuvent bénéficier de la bibliothèque. Ils doivent rester au centre FANARENANA, même si la rentrée scolaire est bien plus tard pour eux.
Ces anciens élèves du primaire de l’association restent demi-pensionnaires ou internes. Ce sont leurs enseignants du primaire qui continuent à les suivre. Deux jeunes de l’Université de Tuléar viennent aussi aider bénévolement ces collégiens dans certaines disciplines.
Depuis 2020, FANARENANA a décidé d’assurer l’enseignement des collégiens. En 2023, 37élèves ont été reçus au brevet sur 40 inscrits.
Les activités périscolaires
Diverses activités ont été mises en place, particulièrement pour les enfants de l’association FANARENANA. Certaines sont régulières : musique, couture, broderie, sport. Apprendre la couture nous paraît très utile dans le contexte malgache. Un avenir dans ce métier pour certaines filles ?
Pour les plus grands enfants de l’association FIMAMIFA, le jardinage est au programme. Un espace a été aménagé en 2017 près du puits pour un jardin, ce qui permet d’arroser les plantes plus facilement. Les efforts fournis ont été récompensés par une production de légumes qui sont utilisés pour les repas du midi à la cantine.
D’autres activités sont plus ponctuelles : travaux manuels, ateliers culinaires, petits travaux divers, centre aéré, sorties. Un centre aéré a fonctionné du 16 au 27 juillet 2019 dans l’association FANARENANA.
Quelques activités sont plus faciles à mettre en place pour les internes : jeux d’intérieur, soutien scolaire.
Des ruches ont été installées à l’internat des garçons de l’association FANARENANA et à l’école Fanilo d’Andranomena (association FIMAMIFA). Les essaims ont été achetés à un producteur local. Le but est ici pédagogique, mais aussi économique avec la production de miel. Cette activité introduite dans nos centres est un exemple de développement durable parmi d’autres.
Les centres participent aux journées des écoles. Du 27 février au 1er mars 2019, les journées des écoles ont permis de planter, nettoyer et organiser des kermesses dans deux associations.
Les écoles sont également très présentes à la fête de l’indépendance le 26 juin.
Organiser une crèche
Nous avons voulu nous occuper d’enfants en bas âge afin de mieux lutter contre les carences alimentaires des enfants.
On ne voit pas de crèche dans cette ville. La nôtre permettra de former des jeunes filles du centre FANARENANA à ce travail.
Il a fallu limiter le nombre d’enfants à 15 à l’ouverture de la crèche le 1er avril 2019.
Les enfants disposent de deux pièces et d’un jardin pour la crèche. Jules, de l’internat des garçons de FANARENANA s’est occupé des peintures des pièces et de l’aménagement de la cour. On a pris certains grands garçons de FANARENANA qui ne réussissent pas dans leurs études pour l’aider, ce qui représentait pour eux une initiation aux métiers.
Des espaces de jeux avec bac à sable ont été définis, au milieu duquel a été implanté un parasol en chaume. On a aussi construit une petite cuisine extérieure, avec paillasse en béton, un petit magasin et des toilettes.
Sandra AGOSTINI, une intervenante, a eu à cœur de faire la déco des deux salles pour l’accueil et le dortoir des enfants. Quelques meubles ont été fabriqués entre temps. Daisy POSÉ s’occupa des achats divers avec Harimino, la responsable de la crèche.
Des menus ont été adaptés aux besoins des petits enfants.
Les enfants peuvent ainsi évoluer sereinement dans un espace adapté à leur âge. Cela est encore plus vrai actuellement dans les nouveaux locaux qui leur offrent plus d’espace.
Des intervenants
Tout est en place pour faire travailler, nourrir ou héberger les enfants dans les différents centres d’accueil dans la région de Tuléar. Mais les intervenants sont les bienvenus pour aider les enfants ou le personnel, organiser des ateliers ou mettre en place de nouveaux projets.
Des intervenants locaux
Selon les périodes, il y a eu des intervenants dans les différents domaines.
La brodeuse Améline R. anime l’atelier broderie deux fois par semaine pour les filles à FANARENANA.
Miry s’est occupée de l’atelier couture pendant un certain temps. Cette activité plaît beaucoup aux enfants. Des intervenantes de passage peuvent aussi entraîner les enfants à la couture, comme Jacqueline GUTH. On n’a pas voulu accueillir les garçons, à leur grand regret.
Des intervenantes de passage peuvent aussi entraîner les enfants à la couture, comme Jacqueline GUTH. C’est une activité en tout cas bien utile à nos centres.
L’instituteur Christophe a voulu animer un club de foot à 7 avec les garçons du centre FANARENANA. Ils sont une vingtaine, avec une équipe de minimes et une de benjamins.
Des intervenants locaux ont aussi apporté leur contribution à l’atelier de musique ou dans d’autres domaines comme la lecture et le soutien scolaire.
Des intervenants extérieurs
Les intervenants extérieurs sont tous bénévoles. Jusqu’ici (2023), une quarantaine de personnes ont voyagé pour intervenir dans les centres depuis leur ouverture. Les séjours ont duré de 4 jours à 6 mois. Certains sont venus plusieurs fois.
Daisy et Gilbert POSÉ s’occupent particulièrement de la mise en route de nouveaux projets et accompagnent le travail des différentes équipes dans tous les centres. Ils viennent régulièrement chaque année à Tuléar.
Bernard GUTH, producteur de miel dans la Drôme a initié le projet des ruches et continue à suivre ce qui a été réalisé dans ce domaine.
Jacques Taurisson, grand ami des livres, est venu pour l’installation des bibliothèques sur deux séjours, en 2018 et 2019.
Annick ARRIVÉ a fait plusieurs séjours et a été très active dans divers domaines, en particulier pour les centres aérés et les travaux manuels.
Certains sont venus pour organiser un centre aéré (Florence et Christophe CULTIER), d’autres pour organiser des ateliers ou intervenir dans les classes ou à l’internat et à la crèche (Viviane LECLAIR).
Enfin, on garde un bon souvenir des passages de certains visiteurs pour une journée dans les centres, proposant une activité originale.
La formation du personnel
La formation des enseignants locaux reste un gros travail. Nous avions déjà souligné il y a quelques années leur très bonne volonté qui leur permettra de surmonter leur manque de qualifications.
Des éléments de formation ont été apportés au personnel enseignant, en particulier, des deux centres plus anciens. Nous leur avons payé des stages à l’Education nationale malgache ou dans le cadre des « Ecoles chrétiennes ».
Une semaine avant la rentrée d’octobre 2017, une formation a été organisée pour les enseignants de FANARENANA avec le chef ZAP (Zone Administrative et Pédagogique), afin de les aider à mieux travailler avec leurs classes pour faire progresser les élèves.
Nous avions aussi à cÅ“ur de travailler sur la motivation du personnel, de recentrer chacun sur les objectifs de l’association, ce qui a été fait lors de réunions avec les enseignants et discussions diverses avec les responsables en mai 2017, 2018 et 2019. Ces journées permettent aussi de commencer à préparer l’année scolaire suivante. Elles sont très appréciées, surtout en raison de leur côté pratique.
Pour le personnel technique, on peut aborder différents problèmes par les contacts individuels et les réunions, sur l’hygiène, la propreté, les repas, l’utilisation du matériel et autre. L’essentiel est que tous agissent mieux pour le bien des enfants.
Rencontres avec les familles
Lors de la mise en place des écoles, on rencontre nécessairement les familles. Un travail d’explication s’impose. Il faut dire qu’il y a beaucoup d’attentes de leur part. Elles n’ont pas les moyens de mettre leurs enfants à l’école publique et encore moins à l’école privée.
Les familles sont en général invitées à la remise des bulletins scolaires. C’est là l’occasion de contacts avec elles. Mais bien souvent, les parents eux-mêmes ne sont pas présents. C’est alors la grand-mère ou la grande sœur qui viennent et s’occupent de l’enfant.
On peut voir les familles à la rentrée scolaire ou à la sortie des classes l’après-midi pour les plus petits élèves. Les petites fêtes ou expositions sont aussi des moments où on peut parler avec ces familles. Elles peuvent alors se réjouir de voir les prestations de leurs enfants.
Les familles sont parfois convoquées pour des explications sur un projet ou des mises au point sur un problème soulevé. Elles adhèrent assez facilement. A Andranomena, on remarque une association de parents d’élèves particulièrement active, participant notamment à l’aménagement de la cour de l’école.
La crèche a été inaugurée le 12 mai 2019. C’était opportun de réunir parents et amis et leur rappeler les objectifs, avec la présentation en images des travaux et aménagements pour l’accueil des enfants.
Cette petite fête a été un moment convivial plein de joie, surtout qu’elle se terminait par un petit goûter. Les familles ont tenu à exprimer leur attention aux intervenants qui ont mis en place cette structure.
Le domaine spirituel
C’est un des trois grands domaines de notre travail dans les centres d’accueil de la région de Tuléar, la partie qui doit être bien prise en main. Il faut donner l’occasion aux enfants d’avoir accès à l’Evangile et de venir à Jésus. Dès qu’ils savent lire, les enfants reçoivent un Nouveau Testament ou une Bible.
L’enseignement des vérités bibliques se fait de manière régulière dans les différents centres.
On met en place un enseignement biblique le mercredi après-midi ou le vendredi après-midi selon les centres, pour que les enfants apprennent la Bible de manière suivie, pour que leur amour pour Dieu soit fondé sur ce qu’ils savent de Lui. Cela se fait, par la lecture et la mémorisation de versets, mais ce n’est pas gagné, car ce n’est pas dans leurs habitudes ! Au niveau des chants, par contre, il y a des progrès rapides !
La préparation de Noël est un temps d’échanges, d’enseignements sur la naissance du Sauveur et de ce que cela implique dans notre vie.
Nous travaillons avec des églises évangéliques qui ont cette vision. Nous pouvons alors voir les enfants qui grandissent prier, participer à la louange au culte du dimanche, certains même au groupe de louange du culte francophone.
Nous avons soutenu l’action des « samedis des enfants », à Andranomena et à Miary, en pourvoyant aux repas des enfants le midi. L’enseignement biblique est donné aux enfants de ces villages dans la matinée.
On doit entraîner tous ceux qui s’occupent des enfants dans une même vision, sans s’en écarter. Certains enseignants ont participé à des formations à Tana dans le cadre des écoles chrétiennes.
Nous devons veiller à ce que l’enseignement spirituel soit équilibré, sans excès nuisible. La présence d’intervenants formateurs dans ce domaine est la bienvenue. En fait, chacun apporte sa pierre de manière opportune, et nous nous en réjouissons. Sans oublier également que chaque personne qui s’occupe des enfants se doit d’être un modèle.
Tous les efforts doivent aboutir, on l’espère, à construire une foi solide chez les enfants et à les aider dans leur engagement actuel et futur avec le Seigneur. Nous nous devons de poursuivre cette construction. C’est une œuvre à accomplir avec une pleine conviction et persévérance.
Il importe de contribuer à accompagner ces enfants et adolescents dans leur foi, autant que possible.