Nous avons voulu faire un camp d’adolescents à Saint-Augustin avec les élèves les plus âgés de l’association FANARENANA de Tuléar. Le programme a été élaboré avec une équipe d’encadrement composée d’intervenants locaux et extérieurs. Le souci était surtout de savoir quoi transmettre à ces ados.

Le transport a été réalisé en bus et 4×4 à partir de l’internat des garçons de FANARENANA où on a pris les matelas des internes. Une grande partie de la nourriture a été emmenée également de Tuléar.

On s’est installé comme on a pu à l’école de l’association SPERANZA qui nous accueillait à Saint-Augustin. Il faut dire que c’était la première fois qu’on faisait un camp dans nos centres.

L’aide de Jacques et de Sandra a été précieuse, avec deux animateurs de l’église CEIM de Betania, Valérie et Yvon. Ils ont accompagné les ados dans des activités diverses.

Les moments de chants et autour de la Bible en matinée et en soirée ont marqué plus d’un.

Un grand thème pour les soirées : « Je suis la vie ».

Les 6 jours de camp ont ainsi été bien remplis.

Il y a eu notamment des grands jeux comme la chasse au trésor. Les baignades ont fait la joie de tous. On n’a pas manqué les parties de foot sur le sable de la cour de l’école ou sur la plage.

La journée de pique-nique sur la plage le lundi de Pâques a été exceptionnelle. On avait l’impression que tous les villageois étaient au bord de la mer.

Des ateliers de dessin, de danse et de chants ont rythmé les journées.

Les repas ont été préparés par les membres de l’association MPITAIZA, là où se trouve l’école de St-Augustin que nous soutenons. Nous avons bien remarqué toute la somme de travail accompli par les cuisinières. Et nous n’avons pas manqué de fêter l’anniversaire d’Emma, la responsable à la cuisine, la veille de notre départ.

Les 21 ados ont su profiter pleinement de ces jours, en particulier des repas améliorés. On se réjouit d’avoir réussi à régler les sautes d’humeur et autres petits incidents de parcours et, plus positivement, de laisser gravées dans les jeunes mémoires et les cœurs quelques bonnes paroles, sinon plus.